Mise à jour le 22/05/14
NB : Les informations présentées sur ce site sont des données brutes à l'usage exclusif des professions de santé, elles nécessitent des connaissances médicales et statistiques précises pour pouvoir être utilement interprétées et ne peuvent être reproduites ou utilisées sans autorisation. Les patients ou familles qui souhaiteraient en comprendre la signification doivent s'adresser à leur néphrologue référent.
Survie de la technique (Patients incidents de 2006 à 2011 suivi jusque fin 2013)
Survie technique des nouveaux patients (n = 5682) qui ont débuté la dialyse péritonéale entre le 1er janvier 2006 et le 1er janvier 2011 et suivis jusque fin 2013, tous âges et toutes comorbidités inclus, y compris diabétiques. Les décès en dialyse péritonéale et les transferts en hémodialyse sont les deux événements pris en compte. Les autres patients ont été censurés à la date de fin d'observation ou à la date de transplantation. Les durées ont été calculées pour chaque patient à partir du premier jour de traitement en dialyse péritonéale. Les risques compétitifs ne sont pas pris en compte.
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Survie des patients
(Patients incidents de 2006 à 2011 suivi jusque fin 2013)
Survie des nouveaux patients (n = 5682) qui ont débuté la dialyse péritonéale entre le 1er janvier 2006 et le 1er janvier 2011, et suivis jusque fin 2013 tous âges et toutes comorbidités inclus, y compris diabétiques. Seul le décès en Dialyse péritonéale est pris en compte, les autres patients ont été censurés à la date de fin d'observation , de transfert en hémodialyse, reprise de diurèse ou à la date de transplantation. Les durées ont été calculées pour chaque patient à partir du premier jour de traitement en dialyse péritonéale. Les risques compétitifs ne sont pas pris en compte.
Haut de pageDurée de traitement observée en DP entre 1978 et Janvier 2013 :
L’objectif de ce graphique est de montrer la durée de traitement par DP documentée dans la base du RDPLF et de permettre une comparaison contre l’âge au début de la DP. Les durées présentées sont les données brutes sans distinction entre décès, transferts en hémodialyse, perdus de vue et censurés vivants.
Les patients représentés sont tous les adultes de la France Métropolitaine ayant reçu au moins un jour de DP entre 1978 et 2013 (n=27957).
Les patients plus jeunes sont souvent traités moins longtemps car une transplantation arrive dans un délai relativement court, les plus âgés ne sont généralement pas traités sur de longues périodes également mais en raison de l'espérance de vie naturellement réduit au grand âge. Ce graphique souligne l'importance de bien définir les populations étudiées lors des analyses de survie, en fonction des causes de sorties et morbidités. D'où l'intérêt entre autre d'utiliser l'analyse en risques compétitifs. Il apparaît que des traitements en DP de 5 à 10 ans sont relativement fréquents aux âges intermédiaires et que plus de 10 ans n'est pas exceptionnel.
Survie des patients incidents 2006-2011 suivi jusque fin 2013
en fonction du traitement avant DP
Centre: France métropolitaine - Patients : âgés entre 16 et 65 ans, qui ont débuté la dialyse péritonéale entre le 1er janvier 2006 et le 1er janvier 2011 et suivis jusque fin 2013.
Cette courbe a pour but de mettre en évidence le rôle de la sélection des patients sur leur survie en DP : il serait normal que les patients venant de l'hémodialyse aient une probabilité de survie moindre puisque vraisemblablement plus comorbides et dialysés depuis plus de temps ; la différence ici n'apparait que modérée et en début de traitement. Ce facteur doit être pris en compte lors de tentative de comparaison des patients traités en hémodialyse et en dialyse péritonéale.
Haut de pageIncidence cumulative des décès et traitement avant DP (risques concurrents)
(patients incidents 2006-2011 suivi jusque fin 2013)
Ce graphique montre l’incidence cumulée (IC) de décès, selon que le patient ait été hémodialysé ou non avant la DP. Il prend en compte les « risques concurrents » du décès, c’est à dire le transfert en HD, la transplantation, et la reprise de diurèse. Cette courbe montre qu’un patient débutant la DP après une période de traitement par HD a une probabilité plus élevée de décéder qu’un patient qui n’a pas d’antécédent de HD tout au long de la période de suivi.
À la différence de la courbe montrant la survie calculée par la méthode de Kaplan Meier, ce graphique résume les vraies probabilités observées de décéder. Un clinicien peut donc lire la probabilité qu’un patient sous DP soit décédé à un temps de suivi donné. Cette approche se distingue de l’approche de Kaplan Meier qui fournit une IC (c’est à dire 1 moins la probabilité de survie) sous l’hypothèse qu’il est possible d’éliminer les événements concurrents sans influencer la probabilité de décès.
Il n'est pas mis en évidence de différence en fonction du traitement précédent.
Pourtant, il ne faut pas interpréter la survie comme 1 moins l’IC de décès parce que les patients expérimentent les autres événements dont les probabilités ne sont pas montrées par ce graphique pour raisons de clarté. Voir la courbe « IC (incidence cumulée) des différents modes de sortie » plus bas pour plus d’information.
Incidence cumulative des différents modes de sortie
(patients incidents 2006-2011 suivi jusque fin 2013)
Ce graphique montre l’incidence cumulée (IC) de chacun des résultats possibles pour les patients sous DP. Techniquement, il prend en compte les « risques concurrents » de ces résultats où, par exemple, le transfert en HD empêche—ou est en concurrence avec—le décès sous DP. Ces probabilités sont les vraies probabilités observées de chaque résultat à un moment de suivi donné. Un clinicien peut donc voir la probabilité qu’un patient qui commence la DP expérimente chacun des résultats potentiels. Il peut aussi voir la probabilité qu’un patient ait un des résultats, quelque soit l’événement, grâce à la ligne noire en gras. La probabilité d’être vivant et toujours sous DP est, en fait, 1 moins la probabilité montrée par cette ligne. Cette approche est différente de l’approche de Kaplan Meier, qui fournit une IC (1 moins la probabilité de survie) sous l’hypothèse qu’il est possible d’éliminer les événements concurrents sans influencer la probabilité de décès.