Mise à jour le 18/05/12

NB : Les informations présentées sur ce site sont des données brutes à l'usage exclusif des professions de santé, elles nécessitent des connaissances médicales et statistiques précises pour pouvoir être utilement interprétées et ne peuvent être reproduites ou utilisées sans autorisation. Les patients ou familles qui souhaiteraient en comprendre la signification doivent s'adresser à leur néphrologue référent.



Powerpoint

Module Infirmier (France Métropolitaine) - Année 2011


Les statistiques des rubriques qui suivent sont extraites du module Infirmier du RDPLF. Elles concernent les caractéristiques des patients adultes (nouveaux patients pris en charge entre le 1er Janvier 2011 et le 31 décembre 2011 dans les centres Français qui participent à ce module). Ce module est optionnel et complété uniquement par 49 centres.

Nombre de centres inclus : 49 centres
Nombre de patients inclus : 318 adultes
Sexe : 64 % d’hommes, 36 % de femmes

Les effectifs analysés dans les courbes ci dessous varient légèrement car certains items parfois ne sont pas renseignés (données manquantes)


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Pourcentages de patients ayant un handicap au moment de la prise en charge.


Les patients pris en charge peuvent présenter des handicaps isolés ou multiples (environ 35 %, soit 10 % de moins qu'en 2010) qui influencent les possibilités d’autonomisation et expliquent le recours fréquent à l’aide d’une tierce personne. La moyenne d’âge relativement élevée explique probablement la fréquence des handicaps.

 

graph.1.handicap

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Activités des patients durant les 3 mois qui ont précédé le début de traitement par DP.


L’activité est définie soit par l’activité professionnelle soit par son équivalent à domicile. Une femme au foyer, par exemple prenant en charge l’ensemble des activités ménagères, est comptabilisée activité plein temps.

Seule une minorité de patients travaillait à plein temps avant leur formation (32 %, en augmentation par rapport au 28,7 % de 2010), ceci étant toujours lié à l’âge moyen élevé des patients pris en charge en DP. Si ceci permet probablement une disponibilité plus grande pour la formation, c’est également le témoin probable d’une asthénie marquée qui en altère l’efficacité.

graph.2.activite_avant_dp


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Libre choix du patient.


Une liberté de choix totale de la technique de dialyse a été laissée au patient dans 77,5 % des cas, sans chercher à l’influencer. Dans 11,7 % des cas le patient a été influencé par les conseils médicaux ; dans les autres cas les patients n’ont pas eu la possibilité de choisir une autre technique mais ont été informés et dans 3,2 % des cas ils n’ont pas eu d’information sur les autres techniques. La raison pour laquelle la méthode a été imposée ou que l’information sur les autres techniques n’a pas été donnée dans certains cas n’est pas disponible. Elle peut être liée à des raisons médicales ou à la présence d’un handicap intellectuel.


graph.3.choix_patient


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Supports de formation utilisés chez les patients autonomes.


L’étude concerne 318 patients autonomes. Le livret de formation est de loin l’outil le plus utilisé pour former les patients (76,1 %), 65,5 % ont leur connaissances suivies par une grille d’évaluation, chiffre en augmentation par rapport à 2008 et 2009 et 2010. La légère augmentation du recours à des supports audio visuels constaté en 2009 par rapport à 2008 et 2010 par rapport à 2009 se confirme avec une nouvelle augmentation du pourcentage de ces outils en 2011 (15,8 %).

graph.5.supports_formation


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Assimilation des connaissances des patients autonomes


95,2 % des patients ont assimilé l'essentiel des connaissances nécessaires à leur traitement au moment de la mise à domicile.

graph.4.connaissances_pts

Enseignement :

• La technique d’injection dans les poches (chez les patients autonomes):

– N’est pas enseignée : 71,6

– Enseignée au patient seul : 23,8 %

– Enseignée à un proche : 1,55 %

– Enseignée au patient et un proche : 3,1 %

• La prise de tension a été enseignée (chez patients autonomes) : – Oui 99 %

Le peu d’enseignement de la technique d’injection dans les poches est à rapprocher de la diapositive précédente qui mettait en évidence un enseignement souvent uniquement théorique de la péritonite, ou plus exactement de la reconnaissance du liquide trouble. Cette faible proportion de patients enseignés à injecter dans le site d’injection s’explique aussi probablement par les taux faibles de péritonites de nos jours ; le besoin de cette formation ne se fait pas sentir.

Autonomie des patients formés en 2011 :

• Dialyse et connexion effectués par

– Le patient : 54 %

– La famille : 5 %

– Une IDE : 38 %

- une aide non précisée : 2 %

• Le pansement à domicile est effectué par

– Le patient : 31 %

– La famille : 8 %

– Une IDE : 61 %

Nous avons sélectionné ces chiffres car ils nuancent la notion d’autonomie : si un peu plus 50 % de patients sont autonomes pour les connexions déconnexions de poches et montage de machine, seulement une minorité est capable de faire son pansement. Néanmoins, il s’agit ici de chiffres en début de traitement et il est possible qu’après plusieurs semaines un plus grand nombre de patients accepte de prendre en charge leurs soins de cathéters.

Influence de l'infirmière dédiée sur le taux de péritonites

• Education faite par une seule infirmière : 1 épisode tous les 37 mois

• Education faite par plusieurs infirmières : 1 épisode tous les 27 mois

Même si globalement le taux d’infection est bas, il semble y avoir une tendance à un risque plus élevé d’infection ultérieure quand les patients ne sont pas formés par une même infirmière durant leur éducation. Cet aspect mériterait une étude plus précise cependant pour être confirmé ou infirmé.


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