Mise à jour le 29 Janvier 2016
NB : Les informations présentées sur ce site sont des données brutes à l'usage exclusif des professions de santé, elles nécessitent des connaissances médicales et statistiques précises pour pouvoir être utilement interprétées et ne peuvent être reproduites ou utilisées sans autorisation. Les patients ou familles qui souhaiteraient en comprendre la signification doivent s'adresser à leur néphrologue référent.
Comorbidités (France Métropolitaine) - Année 2015
Survie technique en fonction de l’état métabolique et de l’âge
(Patients incidents entre 2008 et 2013 suivis jusqu’à fin 2015)
Patients incidents (n=6556 dans 151 centres métropolitains) entre Janvier 2008 et 31/12/2013 suivis jusqu'en décembre 2015. Ce graphique a pour but de démontrer l’influence de la sélection des patients sur la durée de traitement par dialyse péritonéale. Il s’agit de la survie médiane technique en prenant en compte les décès en DP et les transferts en hémodialyse. Les transplantés, reprises de diurèse ou perdus de vue sont censurés à la date d’arrêt d’observation en DP. Certains effectifs (patients de moins de 30 ans et diabétiques) sont faibles et la valeur de la médiane est à interpréter avec prudence comme le montre l’importance de l’intervalle interquartile. Par ailleurs, les courbes n’ont pas été analysées en modélisant sur la prise en compte des risques compétitifs (par exemple la transplantation dans les tranches d’âge les plus jeunes) de telle sorte que les médianes de survie sont ici sous estimées et peuvent expliquer les survies techniques en apparence plus faibles dans les tranches d’âge très jeunes et chez les diabétiques. Enfin il n’y a pas d’ajustement sur l’effet centre alors que ce ne sont pas forcément les mêmes centres qui traitent des patients jeunes ou âgés. On remarque néanmoins, dans toutes les tranches d'âges une tendance à une médiane plus faible chez les diabétiques.
Incidences cumulatives de transfert en hémodialyse
Ces courbes montrent l’incidence cumulée (IC) de transfert en HD, selon le statut diabétique, en tenant compte de la nature « concurrentielle » des autres événements possibles (le décès, la transplantation, la reprise de diurèse). Ces IC sont les vraies probabilités de transfert en HD observées à un moment de suivi donné. Voir la rubrique « Survie » pour plus d’informations sur cette approche et les différences entre elles et l’approche de Kaplan Meier. Il est évident par ailleurs que les diabétiques âgés sont probablement davantage des types II alors que les jeunes sont de type I, mais la distinction n'est pas faite dans la base de données et limite donc cette interprétation. Dans tous les cas, diabétiques ou non, il est clair que l'incidence de transfert en hémodialyse est plus faible chez les sujets âgés, probablement parce que c'est l'âge qui a été, à tort ou à raison, l'indication de DP.
Survie des patients en fonction du niveau de comorbidité
Les courbes ci-dessous représentent la survie des patients adultes incidents depuis le 1er Janvier 2008 jusqu'au 31 décembre 2013 et suivis jusqu’au 31 décembre 2015 en France métropolitaine en fonction de l'indice de Charlson. (courbes non ajustées, risques concurrents non pris en compte). A noter qu'il s'agit d'un Charlson complet dans lequel le poids de l'âge joue un rôle important.
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Incidences cumulatives de décès selon le niveau de comorbidité
Ce graphique montre l’incidence cumulée (IC) de décès selon l’indice de Charlson, en tenant compte de la nature « concurrentielle » des autres événements possibles (le transfert en HD, la transplantation, la reprise de diurèse). Ces IC sont les vraies probabilités de décès observées à un moment de suivi donné. Voir la rubrique « Survie » pour plus d’information sur cette approche et les différences entre elles et l’approche de Kaplan Meier.
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